Je suis psychothérapeute spécialisée dans l’accompagnement des personnes traversant des souffrances profondes, souvent liées à des événements marquants de leur vie. Depuis 15 ans, j’aide des individus et des couples à se reconstruire après des traumatismes. Le trouble de stress post-traumatique (TSPT) est un sujet qui revient souvent dans ma pratique, et il me tient à cœur de vous le présenter de manière claire, humaine et concrète.
Un traumatisme peut être causé par divers événements marquants, tels que :
Traumatismes liés à l’enfance (abus, négligence, séparation précoce) ;
Accidents et catastrophes (accidents de voiture, incendies, catastrophes naturelles) ;
Violences et agressions (violences domestiques, agressions physiques ou sexuelles) ;
Deuil et pertes (perte d’un être cher, fausse couche, rupture brutale) ;
Traumatismes professionnels (burn-out, harcèlement, exposition à des situations traumatisantes comme chez les soignants ou les forces de l’ordre).
Le TSPT est un trouble anxieux qui peut survenir après avoir été exposé à un événement traumatisant, menaçant la vie ou l’intégrité physique, que ce soit en tant que victime ou témoin. Cela peut concerner un accident, une agression, une catastrophe naturelle, une guerre, mais aussi des événements moins visibles, comme la maltraitance psychologique ou des violences conjugales répétées.
Dans ma pratique, je vois des personnes qui ne comprennent pas pourquoi elles continuent à souffrir alors que "tout est fini" en apparence. Le TSPT est justement cela : une mémoire traumatique qui s’impose, sans que l’on en ait le contrôle, même longtemps après les faits. Il est tout à fait normal d’avoir une réaction intense juste après un traumatisme : anxiété, cauchemars, évitement, colère… Mais lorsque ces réactions durent plus d’un mois et qu’elles deviennent invalidantes dans la vie quotidienne, on parle alors de trouble de stress post-traumatique.
J’ai souvent entendu cette phrase : “Je ne suis plus moi-même depuis ce jour-là.” Le TSPT fige une partie de la personne dans l’événement, l’empêchant d’avancer, même lorsque tout autour semble revenu à la normale.
Les symptômes du TSPT peuvent varier d’une personne à l’autre, mais on retrouve souvent :
Des reviviscences : flashbacks, cauchemars, pensées intrusives.
Un évitement : éviter certains lieux, personnes, conversations, émotions.
Une hypervigilance : sursauter au moindre bruit, insomnie, anxiété constante.
Un engourdissement émotionnel : perte de goût pour les choses, sentiment de détachement.
Des troubles de l’humeur : culpabilité, honte, tristesse intense.
Ces symptômes ne sont pas imaginaires. Ils sont bien réels et trouvent une explication neurologique, psychique et émotionnelle. Ils traduisent la manière dont le cerveau a enregistré l’événement comme une menace permanente.
Dans de nombreux cas, les personnes traumatisées développent des mécanismes de dissociation : elles se sentent "à côté d’elles-mêmes", comme déconnectées de leur corps ou de leurs émotions. C’est un processus de survie, une manière de se protéger lorsque la souffrance est trop intense.
En thérapie, il est essentiel de repérer ces mécanismes pour les accueillir sans jugement, et permettre petit à petit à la personne de se réincarner pleinement dans son corps et dans sa vie.
“Ça n’arrive qu’aux militaires ou aux victimes d’attentats.” Faux. Le TSPT peut toucher n’importe qui, même après un accouchement difficile ou une rupture violente.
“Il faut être
fort(e), passer à autre chose.” Faux. Le TSPT n’a rien à voir avec une question de force
mentale.
“C’est dans la
tête.” Faux. Le traumatisme s’inscrit dans le corps et dans le cerveau. Il laisse des traces concrètes.
Traiter un trouble de stress post-traumatique demande du temps, de la patience, de la bienveillance… et surtout un accompagnement approprié. Avec mes 15 années d'expérience en psychothérapie, j’ai accompagné de nombreuses personnes à travers ce processus parfois difficile, mais toujours profondément transformateur.
Le TSPT "simple" fait généralement suite à un événement unique (accident, agression, catastrophe), alors que le TSPT "complexe" résulte souvent d’une exposition répétée à des événements traumatiques, comme des abus durant l’enfance, des violences conjugales ou un environnement toxique prolongé.
Dans les cas complexes, les symptômes sont plus enracinés, affectent l’identité, la régulation émotionnelle et les relations interpersonnelles. Cela demande un travail plus long, souvent multidimensionnel, et un suivi attentif. En tant que thérapeute, je prends le temps de bien évaluer la nature du traumatisme pour proposer une approche personnalisée.
Un psychologue spécialisé en traumatisme à Lyon propose des méthodes adaptées à chaque patient pour :
L’une des premières étapes de la thérapie consiste à aider mes patients à comprendre ce qu’ils vivent. Le TSPT n’est pas une faiblesse ou un défaut de caractère. C’est une réponse normale à une situation anormale.
J’explique les mécanismes du cerveau traumatisé, la place des souvenirs intrusifs, le rôle de l’hypervigilance ou encore l’impact du trauma sur le corps. Cette compréhension permet souvent un premier soulagement : mettre des mots sur ce qui paraissait incompréhensible.
Il existe aujourd’hui plusieurs approches thérapeutiques efficaces pour soigner le TSPT. Personnellement, je m’appuie principalement sur la Gestalt-thérapie, mais je reste ouverte et attentive à ce qui convient le mieux à chaque personne. Voici quelques outils que j’utilise régulièrement :
Chaque personne est unique. C’est pourquoi je prends toujours soin d’adapter l’approche thérapeutique à ce que vous ressentez, à votre rythme, à votre sensibilité.
Dans certains cas, une prise en charge médicamenteuse peut s’avérer nécessaire – notamment lorsque les troubles du sommeil, l’anxiété ou la dépression sont très intenses. En tant que psychothérapeute, je ne prescris pas moi-même de médicaments, mais je travaille volontiers en lien avec votre médecin traitant ou un psychiatre pour vous offrir un accompagnement global et cohérent.
Même si un accompagnement thérapeutique est essentiel, certaines pratiques peuvent vraiment vous aider à apaiser les symptômes du TSPT et à retrouver une forme de stabilité :
Pratiquer des exercices de respiration et de relaxation (comme la cohérence cardiaque)
Faire du sport doux régulièrement : la marche, le yoga, la natation
Tenir un journal émotionnel pour déposer ses pensées et émotions
Créer un espace de sécurité chez soi où l’on se sent apaisé
Éviter les substances excitantes ou les addictions qui aggravent l’anxiété
Ces gestes, même simples, peuvent faire une réelle différence dans votre quotidien.
Pour choisir le bon professionnel, il est important de prendre en compte :
Je sais à quel point vivre avec un trouble de stress post-traumatique peut être épuisant, désorientant, parfois même honteux. On se sent envahi par des émotions qu’on ne contrôle pas, coupé de soi, des autres, de la vie.
Mais je veux vous dire une chose essentielle : il est possible d’aller mieux.
Oui, cela demande du courage. Oui, c’est un chemin. Mais ce chemin peut vous ramener à vous-même, à votre sécurité intérieure, à vos ressources. Vous n’êtes pas brisé(e). Vous avez été blessé(e), mais ces blessures peuvent cicatriser. Avec le bon accompagnement, vous pouvez retrouver confiance, équilibre, et goût à la vie.
Depuis plus de 15 ans, j’accompagne des personnes à travers leurs douleurs, leurs traumas, leurs blocages. Ce que je vous propose, c’est un espace sécurisé, bienveillant, sans jugement, où tout peut être dit, vécu, transformé.
Si vous vous reconnaissez dans cet article, si vous sentez que le moment est venu de vous faire accompagner, je vous invite à prendre rendez-vous. Ensemble, nous avancerons pas à pas vers un mieux-être durable.
Contactez-nous : 06 86 03 96 41 et myriam@atoutcouple.com
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